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Par Stéphane, F1SRX
samedi 7 février, 15h00.
ENCOOOORRRRE ? Tu t'en vas encooorrre après tes ballons !!
Voici, à peu de chose près, la réaction de ma femme lorsqu'elle m'a vu préparer l'auto pour partir à la chasse à la SRS.
Je lui
ai bredouillé : " c'est le Robert, y s'moque de moi
parce que j'en ramène plus ... !
- Robert, quel Robert ... ? "
J'ai déjà tourné les talons, pas le temps
de m'attarder, l'honneur est en jeu !
Il faut savoir que le Robert EUZ ne m'avait pas raté lorsque j'avais annoncé mes échecs de la semaine dernière. Il avait bien rigolé, et voulait même m'envoyer en stage... dans le NOOOORD ! Breeee !
Piqué au vif, sachant que la SRS400 de Payerne devait venir vers chez moi, fort du croisement entre les relevés de perte de Roland (218°) et le mien (270°), et flanqué d'une bonne prévi du GM (Grand Maitre) ZV, je démarre, seul (les équipiers habituels semblaient avoir repris leur hibernation) vers 15h30, en ayant pris soin de mettre le récepteur de course (AR5000) pour une écoute en roulant (il a l'avantage d'avoir un VFO "continu", contrairement au MVT7100 qui coupe la réception entre les crans de la molette).
Le secteur est facile (plateau) et c'est tout près de chez moi, ce qui est rare.
ZV m'avait dit : "ne te
contente pas d'écouter en roulant, mais descends du véhicule
et fais des relevés réguliers. "
1er arrêt, 1er relevé, et bang, une direction ! Et
pourtant je n'entendais rien dans les récepteurs de course
!
Bref, après environ 1 heure, la RS est localisée, dans un arbre, à ce que j'estime 7m du sol, à quelques mètres seulement d'un chemin. La phase finale n'aura pas été fatiguante !
Reste maintenant à la
décrocher. Ça tombe bien, je vais pouvoir tester
le lance-pierre !
Je prépare 45g d'olive en plomb, avec une superbe et agressive
cuillère (de pèche), mais je renonce assez vite
car c'est extrêmement dangereux. Puis j'ai dû passer
au moins 1 heure à essayer d'envoyer l'ensemble olives
+ cordelettes dans la RS, mais celle ci est trop haute et par
ailleurs la ficelle qui la soutient est verticale, donc mon système
a peu de chance de s'agripper à la RS.
La nuit tombe, je reviendrai demain.
C'est chose faite, le lendemain, accompagné de Jean Claude F5HLQ (un fidèle des ballons sondes écoles, spécialisé dans l'escalade des arbres en tous genres) et du fiston.
Nous avons essayé avec la lame de cutter au bout de la canne à pèche (plutôt une multitude de cannes à pêche scotchées les unes au bout des autres, un vrai spaghetti mou !), mais le machin est resté coincé dans la ficelle qui tenait la RS (en fait la ficelle était doublée, ah ces Suisses ! ). Puis nous avons essayé avec un mini-crochet (gros hamecon) au bout des cannes à pêche : celui ci s'est ouvert lorsqu'on a tiré.
Puis, et enfin, nous avons utilisé les cannes à pêche pour apporter un crochet costaud au dessus de la RS, et comme le crochet était relié à une corde, nous avons tiré comme des boeufs et la RS et l'ensemble enveloppe + parachute est venu au sol. OUF ! Je peux faire un 14ème cran dans le bois du boom de l'antenne.
En conclusion, et dans mon cas, la canne à pêche sert à apporter le système de décrochage. Je n'ai pas essayé les bâtons de ski.
Il restait beaucoup d'enveloppe, emmêlée dans le parachute, ce qui explique la chute rapide de la RS.
L'honneur est sauf, hein Robert ?