Toujours
en bio, quelques relevés qui nous confirmaient le bon choix
de l'endroit d'observations, vers 14h40 le signal commençait
à approcher 58.Elle avait commencé son dernier grand virage et revenait vers nous.
14h45 signal à 59 toujours vers nous, puis à 14h50 signal à fond sur un large azimut. Ouh là ! Pas très loin la bougresse !
Puis, soudain, signal toujours "à fond les ballons" (sondes bien sûr) mais changement important d'azimut sur la droite. Elle était en train de nous passer sous les moustaches, mais pas en visuel, puis signal à 41. A 15h elle était posée. Confirmation de l'azimut par le cri-cri et nous partons pour la récup.
A 15h10 nous repérons le signal qui éteint le bruit de souffle du récepteur, elle est dans le coin.
Petit arrêt en bord de Seine... question critique, sommes nous sur la bonne berge ?
Un coup de râteau nous rassure tout de suite, nous sommes du bon côté ! et elle est dans l'enfilade d'une petite rue. Nous tournons autour et stoppons le véhicule, nouveau coup de râteau, direction pas très nette et signal également. Deux minutes plus tard plus de signal ! Et rien en vue, a t-elle été happée par un train de la ligne toute proche ? Mystère ! Nous faisons le tour du pâté de maison et rien en vue. Je décide de revenir dans l'enfilade de la petite rue et nous tombons sur un chantier d'appartements en construction. Nous demandons aux ouvriers si ils n'ont rien vu tomber, et je demande à un ouvrier si le gruttier perché a 30 mètres voit quelque chose.
"Attendez je l'appelle par radio me dit-il. Cinq minutes après nous la découvrons à cheval dans un gros thuya, et la boîte chez le voisin ; le grutier nous récupère le ballon et le parachute avec les chaines de levage ! Et nous récupérons la boîte chez le voisin en remerciant tout le monde.
Conclusion : maintenant, non seulement il faut être équipé comme un "AWACS", HI, mais il faut aussi savoir parler portugais et avoir une grue !