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Par Didier F5SNV
Après avoir retrouvé le signal en mobile à
3km environ du point de chute, je me dirige vers le point d'impact
estimé, le signal augmente et je décide de faire
le premier relevé après m'être dégagé
au sommet d'un chemin de terre.
Le signal est localisé et je dois faire demi-tour et aller
un peu plus loin, un nouveau relevé m'indique que le signal
se trouve dans l'axe du chemin où je me suis arrêté,
les herbes sont très hautes et une belle averse a tout
détrempé, impossible de monter avec la voiture,
le départ en pédestre se fait après avoir
chaussé les bottes.
Après environ 50 mètres et en suivant mon antenne,
j'aperçois le ballon (vision assez magique et surréaliste
dans ce petit bout de campagne) qui n'a pas éclaté
cette fois-ci mais s'est dégonflé, il est au milieu
d'un champ de colza immense et loin de moi (photo 1)...
J'essaye de me rapprocher en longeant le champ, aucun moyen de
le traverser vu sa densité et plus de visuel sur le ballon.
Je décide de reprendre la voiture pour essayer de contourner
le champ, un chemin sur ma droite me permet de retrouver ce champ
et surtout une vue sur le ballon.
Après plusieurs tentatives, je réussi à trouver
quelques traces de tracteur pour pénétrer dans le
champ, je suis assez surpris par la taille des colza qui font
environ 1,50 m, qui sont trempés et ont tendance à
obstruer les passages faits par les tracteurs, il faut vraiment
être persévérant pour y arriver et l'idée
de l'abandon m'a traversé l'esprit (obligé de revenir
en arrière deux fois pour retrouver une vue sur le ballon
et la bonne direction).
Après quelques détours par des traces qui emmenaient
vers d'autres traces qui n'allaient pas vers le ballon, j'ai fini
par trouver le bon chemin dans ce labyrinthe, la ficelle coupait
ma route. Retour un peu difficile pour maintenir le ballon au
dessus du champ en revenant vers le véhicule, je voulais
le conserver dans son état.
La Trappette s'est posée vers 17h05 environ et je l'ai
récupérée vers 18h15 (aucun papier orange
de METEO FRANCE... c'est normal ? ).
L'averse tombée juste avant la recherche avait bien mouillé
le colza et j'étais trempé de la tête aux
pieds en rentrant au QRA (j'ai même dû vider mes bottes
qui étaient remplies d'eau).