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Voir aussi : Technologie
de codage en morse de la M60 - Les
débuts du radiosondage 1920-1945 - Les
radiosondes à tubes de 1940 à 1970 - La radiosonde GRAW type M60 - Système de codage en morse
de la M60 - La Graw-sonde de 1939
- Le Grawsche-Sektor
-
Histoire
En 1942, la socièté
Dr. GRAW Messgeräte basée à Berlin et
fondée par le docteur Josef Graw en 1938, brevetait un
système ingénieux pour coder en morse les informations
mesurées par une radiosonde : le "Morsewalze".
A la fin de la guerre, en 1948, la société avait
déménagé à Nürnberg. D'une collaboration
avec la société A.Sprenger et avec le département
des instruments de mesure des services météorologique
de la République fédérale est née
la H50 qui s'imposa comme référence pendant une
douzaine d'années, jusqu'à ce qu'elle soit détrônée
par la M60.
Une variante H50H a été conçue pour les plus
hautes altitudes.
En 1954 la partie capteur a été couplée à
un émetteur 390 à 410 MHz produit par la firme allemande
A.Sprenger. Le tout constituait une radiosonde très complète
permettant la mesure de la direction et de la vitesse du vent
à l'aide d'un radiothéodolite fabriqué par
la société française Metox.
De 1961 à 1965, la station belge de radiosondage d'Uccle
a utilisé des GRAW-H50 avant de passer à la M60,
à peu près à la même époque
que les stations de radiosondage allemandes.
A sa sortie, la H50 ne manquait pas d'atouts :
- plus légère : masse de 800 grammes environ sans
les piles
- très bonne fiabilité et précision des mesures
- capteurs plus précis
- transmission en morse
Description
A l'origine le boîtier contenant la sonde était en
carton revêtu d'un feuille d'aluminium réfléchissante.
L'exemplaire décrit ici possède encore son boîtier
complet en tôle d'aluminium épaisseur 0,5mm. Quatre
mousquetons (repère M sur la photo ci-dessous à
gauche) sont passés dans les oreilles (rep. O) fixées
aux quatre coins du couvercle supérieur (rep. S)
et permettent d'accrocher la sonde à la ficelle qui la
relie au parachute.
L'émetteur (rep. Tx) et le casier pour la pile sont
tous deux isolés thermiquement par une coque (rep. i)
en polystyrène expansé.
Les capteurs de température (rep. T) et d'humidité
(rep. U) sont placés dans des cheminées séparées
(rep. C) qui sont fixées sur le boîtier en
les insérant dans des glissières.
Le châssis se compose de deux parties comme on peut le voir
sur la photo ci-dessous à droite :
- partie supérieure : l'émetteur à tube (rep.
Tx) La carcasse de cette partie est en matière plastique
moulée de couleur gris verdâtre.
- partie inférieure : le système à leviers
d'amplification des déformations des capteurs et le tambour
de codage (rep. K). On remarque le capteur de pression
(rep. U) et celui d'humidité supporté par
un long bras métallique (rep. U).
Les deux parties du châssis sont séparées
par une plaque de polystyrène expansé.
(Tr) Transformateur (L) self (T) tube (M) tube |
(P) Capteur de pression (R) Relais |
Partie capteur et codage des
données (F) Interrupteur de fin de course (K) Tambour (P) Levier et pointe de contact du capteur de pression (U) Levier et pointe de contact du capteur d'humidité |
Tambour de codage La pointe de contact du levier du capteur de pression s'apprête à explorer la première frise pour émettre le premier caractère en morse (ici un "D") |
Emetteur
La lampe d'émission est une pentode RV2,4P700 à
chauffage direct montée en triode dont la tension de chauffage
est de 2,4 volts comme sa référence le laisse entendre.
Elle nécessite une tension anode de l'ordre de 150 volts.
Sa référence indique qu'elle a été
conçue pour l'armée de terre allemande comme amplificatrice
HF dans les récepteurs. Sa faible puissance est pourtant
suffisante.
A l'origine, l'émetteur de la H50 fonctionnait vers 90-93MHz
et délivrait une puissance de 50 milliwatts. Par la suite
deux bandes de fréquences ont été privilégiées
: 27 à 28 MHz et 152 à 155 MHz
La modulation de la porteuse était tout simplement assurée
par la fréquence de hachage de 800Hz utilisée pour
produire la HT, principe repris par la M60.
L'alimentation électrique est assurée par une petite
batterie au plomb de 4V d'une capacité de 1 Ah. Le filament
du tube est alimenté au travers d'une résistance
chutrice.
Sur la photo ci-dessous à droite on peut voir le moteur
responsable de la rotation du tambour de codage en morse des mesures
effectuées. Le transformateur en haut et à droite
élève la tension des batteries, découpée
à 800Hz, par un dispositif animé par le moteur.
Moteur d'entraînement et
émetteur (Tr) Transformateur (L) Self (2x10 spires) (T) Tube RV2,4P700 (M) Moteur |
Capteur d'humidité, réglage
de la tension du cheveu. (R) Vis de réglage (U) Cheveu (cassé) |
Capteur de température (B) Bilame métallique (T) Levier du capteur de température |
Capteur de pression (P) Capsule de Vidie (B) Biellette (X) Axe du levier rep. L (L) Levier du capteur de pression (C) Pointe de contact du capteur de pression (K) Tambour de codage |