Histoire
Comme son numéro le laisse
entendre, cette radiosonde conçue à Payerne et assemblée
à partir d'éléments fabriqués par
différents sous-traitants a succédé au modèle
3 vers 1962 et a été remplacé par le modèle 5 en octobre 1970. Les principales modifications concernent :
- le capteur de température (réduction des effets du rayonnement solaire mis en évidence lors de l'intercomparaisons de 1956)
- le boîtier, plus compact et robuste pour remplacer le panier en osier
Description
Le boîtier en plastique blanc surmonté par le long support du capteur de température est impressionnant pas sa longueur ( 490mm). Il a permis de s'affranchir du panier en osier qui protégeait les modèles du début contre les chocs. Le retour par la poste des sondes retrouvées par les citoyens a été également facilité. Sa forme allongée et en deux parties a été adoptée par Thommen pour son modèle J-R3.2.
L'émetteur est celui du modèle III, il est contenu dans un petit boîtier métallique fixé à l'extérieur du boîtier principal. c'est un oscillateur libre basé sur l'utilisation d'un tube noval et la ligne qui détermine la fréquence (403MHz) est cintrée de façon à gagner de la place.
Photo ci-contre :
(M) : Moteur électrique de la turbine de ventilation
(U) : Capteur d'humidité (baudruche)
(T) : Capteur de température (bilame métallique)
(Tx) : Emetteur
Caractéristiques
Dimensions : 490mm x 140mm x 130mm
Masse : 960 grammes sans pile.
Fréquence : 403 MHz
Puissance HF émise :
Modulation : modulation d'amplitude
Alimentation :
autonomie :
Principes des mesures :
Le capteur de pression (double capsule de Vidie) est classique, ses déformations sont amplifiées par un système de levier qui modifie la position angulaire d'un plot au rôle semblable à celui d'un commutateur électrique.
L'humidité relative est mesurée par l'allongement d'une rondelle de baudruche. Ses déformations, amplifiées par le même principe que celles du capteur de pression provoque le déplacement d'un plot également. Les mesures aux basses températures sont entachées d'erreurs et l'inertie du capteur fausse quelque peu les mesures ce qui impose des corrections après décodage. Voir : capteurs d'humidité.
Le capteur de température est un bilame métallique enroulé en spirale. Lors des variations de température il s'enroule ou se déroule et provoque la rotation d'un doigt portant un plot, comme ceux des capteurs de pression et d'humidité. Le bilame est muni d'une protection originale contre le rayonnement solaire en forme de rotor de turbine ; un petit moteur électrique fait tourner ce rotor qui agit alors comme un ventilateur. L'inertie du capteur en est nettement réduite.
Chacun des plots relatifs aux capteurs P, T et U est balayé à son tour par le doigt d'un commutateur rotatif entraîné par un mouvement d'horlogerie (suisse ! ) encore appelé aiguille d'exploration, le mot aiguille rappelant celles d'une horloge. La variation de capacité entre le doigt et chacun des plots provoque un glissement de la fréquence de l'émetteur. Ce shift est détecté à la réception et inscrit un "top" sur une bande de papier. La distance sur le papier entre le top de synchronisation et chacun des tops relatifs à la pression, à la température et à l'humidité permet de calculer la valeur des données mesurées par la sonde.
Le principe du "codage" des valeurs mesurées est celui dit "de Olland". Il a été utilisé sur toutes les sondes suisses depuis le modèle 1 jusqu'au modèle 5 ainsi que sur celles fabriquées par Thommen comme le modèle J-R3.2.
